La mort de Dieu
La formule « Dieu est mort »
Simple provocation antireligieuse ou
défi pour les individus du temps présent ?
Jeudi 14 novembre 2019 de 18h à 19h30
Amphithéâtre du lycée Blaise Pascal (22 rue Blaise Pascal, Anse-Vata)
Entrée gratuite
Résumé de l’exposé : Que signifie cette déclaration : « Dieu est mort » ? Notamment, signifie-t-elle la mort des religions ?
Pour Nietzsche, qu’ils soient croyants ou pas, cet événement, la mort de Dieu, les hommes ne l’entendent et ne l’entendront pas de longtemps.
Si la foi dépérit dans le monde moderne, l’ombre de Dieu s’étend toujours sur nous.
« Dieu ou le néant », n’a-t-on que ce choix-là ? Dieu mort, nous n’avons plus d’avenir, croyons-nous… Et si « Dieu » était ce qui nous conduit au néant et au nihilisme ? S’il n’est plus la question, ne sommes-nous pas devenus plus que jamais la question ?
Songeons-nous, dit Nietzsche, que le plus terrible aujourd’hui est de « blasphémer la terre » ? Les « valeurs éternelles » ne sont-elles pas encore aujourd’hui perpétuées par « la morale », notre morale, par « l’humanité » et son droit au bonheur ? Nous continuons à nous aveugler sur les incertitudes de l’existence au point que nous croyons pouvoir corriger et expurger la vie, la nature, l’histoire elles-mêmes. Les idées à la mode, théorie du genre, féminisme, écologie, transhumanisme, ne montrent-elles pas avant tout que nous ne savons plus que devenir ?
Conférence de Claude Giboin, philosophe,
suivie d’échanges et de discussions.
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