La plupart d’entre nous possèdent aujourd’hui un smartphone, et souvent même, un ordinateur personnel.
Nous sommes abonnés à de nombreux réseaux (TikTok, Instagram…), plateformes (Netflix…) ou jeux en ligne (Roblox, League of legend…).
Ces outils sont devenus pour beaucoup des prolongements de soi, toujours à portée de main, capables de capter notre attention en permanence.
Les usages numériques s’apparentent aujourd’hui à de véritables actes de consommation : scroller des vidéos à la chaîne, liker des posts, regarder des stories ou suivre les tendances, rythment désormais notre quotidien, comme un réflexe.
En moyenne, un adolescent passe entre 4 et 5 heures par jour devant les écrans, souvent sans s’en rendre compte.
Or ce que nous consommons influence ce que nous devenons. Ces pratiques addictives ont tendance à anesthésier notre curiosité. Elles n’enrichissent pas notre culture et ne contribuent pas à nos apprentissages. Chaque heure passée sur les écrans est une heure que nous ne passons pas à étudier, à lire, à réfléchir, à discuter avec nos proches ou à découvrir le monde.
Ces outils numériques sont puissants : ils peuvent être notre pire ennemi si nous les utilisons à mauvais escient ou sans gestion du temps.
Mais ils peuvent aussi devenir notre meilleur allié si nous décidons de changer de pratique : l’entrée au lycée est d’ailleurs le bon moment pour prendre de bonnes résolutions.
Nous pouvons nous abonner à des réseaux sociaux, à des chaînes Youtube, passer du temps sur des sites qui vont nous faire grandir, en augmentant nos apprentissages et notre culture générale.
Les actualités, l’information, la culture sont à portée de main : nous pouvons faire le choix d’un usage utile et responsable en explorant des contenus qui stimulent notre esprit, approfondissent et élargissent nos connaissances, nourrissent notre réflexion.
Le numérique devient alors un levier formidable d’auto-apprentissage.
