Les épreuves facultatives sont ouvertes aux candidats scolaires et individuels. Les candidats ne peuvent s’inscrire, en tout, qu’à deux épreuves facultatives.
Les notes sont exprimées de 0 à 20, en points entiers. Seuls les points excédant 10 sont retenus et multipliés par le coefficient défini.
Vous trouverez sur cette page les extraits de la Note de service fixant les modalités des épreuves facultatives artistiques ainsi qu’un modèle de Fiche pédagogique et le Tableau récapitulatif définissant ces épreuves.
Baccalauréats général et technologique
Épreuves facultatives d’arts plastiques, de cinéma audiovisuel, de danse, d’histoire des arts, de musique et de théâtre à compter de la session 2013
NOR : MEN1206007N
note de service n° 2012-038 du 6-3-2012
MEN – DGESCO A2-
I. Arts plastiques, Épreuve facultative, toutes séries générales et technologiques
Épreuve orale
Durée : 30 minutes maximum, sans temps de préparation
Première partie : 20 minutes maximum
Seconde partie : le temps restant
Objectifs de l’épreuve
L’épreuve a pour objectif d’évaluer les compétences plasticiennes et techniques, théoriques et culturelles des candidats. Il s’agit de mesurer l’étendue des connaissances, de vérifier les acquis et d’apprécier la singularité de démarches inscrites dans un itinéraire artistique. Les compétences d’expression et d’argumentation font l’objet d’une attention particulière.
Modalités de l’épreuve
L’évaluation se déroule sous la forme d’un entretien en deux temps s’appuyant sur un dossier de travaux réalisés par le candidat, puis sur sa culture artistique acquise dans le domaine des arts plastiques.
– Première partie : entretien sur dossier
La première partie de l’entretien prend la forme d’un dialogue avec les membres du jury. Ce dialogue s‘appuie exclusivement sur le dossier présenté par le candidat. Ce dossier est composé de travaux choisis par le candidat, réalisés dans le cadre de l’enseignement d’arts plastiques de l’année de terminale et en référence à son programme. Ils permettent au candidat de témoigner au mieux des projets, des démarches et des aboutissements qui ont jalonné son année de formation. Ces travaux font l’objet d’une évaluation.
– Seconde partie : entretien sur les connaissances et la culture artistique du candidat
Le jury interroge le candidat à partir d’un ou de plusieurs documents iconographiques, en relation avec le programme de terminale publié au Bulletin officiel du ministère de l’éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative. Il évalue les connaissances que celui-ci a acquises sur les contenus du programme (la question de la présentation et les trois questions limitatives). Il prend également la mesure des capacités du candidat à mobiliser des références utiles à situer les ancrages de sa pratique plastique.
– Le dossier est introduit par la fiche pédagogique, dont un modèle est placé en annexe 1 de la présente note de service. Il comprend également une liste de travaux.
– La fiche pédagogique précise que les travaux sont liés à l’enseignement facultatif en terminale. Elle est établie par le professeur et signée par le chef d’établissement. Elle comprend la liste des travaux contenus dans le dossier. Elle fait également apparaître la démarche ayant présidé à la mise en œuvre du programme, ainsi que les lieux culturels visités. Des indications concernant plus spécifiquement le travail du candidat et susceptibles d’éclairer le jury peuvent y être consignées.
– Les travaux sont choisis à l’initiative du candidat qui en juge l’intérêt et le bien-fondé. Ils témoignent de l’usage de médiums et techniques variés. Leur nombre est au minimum de trois et au maximum de six.
Au moins deux d’entre eux sont obligatoirement bidimensionnels et sur support physique. L’ensemble des travaux sont réunis dans un carton à dessin n’excédant pas le format raisin (50 x 65 cm) et 5 cm d’épaisseur. Les éléments (croquis et autres recherches) en relation avec les travaux du candidat peuvent être présentés sur des formats bidimensionnels. Tous les travaux en volume, bidimensionnels de très grand format ou ceux impliquant la durée ou le mouvement, sont restitués et visualisés par les moyens de la photographie, de la vidéo ou de l’infographie. Ils sont réunis dans un dossier numérique.
Les productions spécifiquement informatiques sont également incluses dans ce même dossier numérique.
Le visionnement du dossier n’excède pas cinq minutes. Le candidat est responsable du bon fonctionnement du matériel informatique requis. Des restitutions papier sont à prévoir par le candidat et seront présentées en cas d’une éventuelle panne technique du dispositif numérique.
Chaque élément du dossier est authentifié par le professeur et visé par le chef de l’établissement d’origine du candidat. Les productions numériques sont certifiées par une extraction de quelques éléments caractéristiques de type photogramme sur support papier.
Critères d’évaluation et notation
Cette épreuve orale est notée sur 20 points répartis comme suit :
– la première partie, entretien sur dossier, est notée sur 16 points à raison de 12 points pour les travaux et de 4 points pour l’entretien ;
– la seconde partie, entretien sur les connaissances et la culture artistique du candidat, est notée sur 4 points.
Il s’agit d’évaluer les capacités du candidat à :
– maîtriser la mise en forme visuelle et plastique ainsi que les techniques de réalisation ;
– expliciter et justifier des choix artistiques ;
– affirmer un parti pris singulier et des qualités d’invention.
Les candidats individuels ou issus des établissements scolaires hors contrat d’association avec l’État
Ils présentent l’épreuve dans les mêmes conditions que les candidats scolaires. Dans ce cas, la fiche pédagogique peut être remplie directement par le candidat.
Composition du jury
Chaque commission d’interrogation est composée de deux professeurs d’arts plastiques dont un au moins assure tout ou partie de son service en lycée.
II. Cinéma audiovisuel, Épreuve facultative, toutes séries générales et technologiques
Épreuve orale
Durée : 30 minutes
Première partie : 15 minutes
Seconde partie : 15 minutes
Temps de préparation : 30 minutes
Objectifs de l’épreuve
Cette épreuve repose sur une articulation étroite entre pratique artistique et approche culturelle pour mesurer :
– la connaissance des principales notions théoriques et pratiques liées au langage cinématographique ;
– la capacité à écrire en images et en sons et à justifier des choix cinématographiques ;
– la capacité à mobiliser une culture cinématographique notamment sur les grandes étapes et les principaux genres de l’histoire du cinéma et de l’audiovisuel, la représentation dans la fiction et la question du point de vue ;
– la capacité à exercer un regard et une réflexion critique face à sa production et face aux œuvres cinématographiques ;
– la capacité à affirmer et défendre un point de vue, un parti pris d’écriture et de réalisation, à manifester une implication dans un projet collectif.
Modalités de l’épreuve
L’épreuve orale d’analyse filmique et de réflexion critique se scinde en deux parties enchaînées : présentation analytique de la réalisation à partir d’une question et échange sur le travail de l’année dans son ensemble.
– Première partie: le candidat répond de manière argumentée et précise à une question de cinéma portant sur l’exercice de réalisation de l’année. Il illustre son exposé par des extraits du film, des documents, tirés de son carnet de bord, ayant servi à la réalisation. L’examinateur définit la question en étudiant le dossier du candidat dans son ensemble, il prend en compte les notions théoriques et pratiques étudiées dans l’année qui sont mises en jeu dans sa réalisation. Cette question invite le candidat à orienter sa présentation et son analyse sur un des aspects de son projet.
– Seconde partie : le jury conduit un entretien visant à évaluer les connaissances théoriques et pratiques construites dans l’année et la réflexion du candidat sur les questions qui organisent le programme de terminale.
– Le dossier, dont le contenu est précisé par le programme du cycle terminal, comprend :
. la fiche pédagogique rédigée par l’enseignant responsable de la classe, dont un modèle est placé en annexe 2 ;
. la réalisation individuelle ou collective de l’année ;
. le carnet de bord personnel du candidat.
La fiche présente les principales questions abordées dans le cadre du programme, les activités proposées et la démarche suivie : visionnement et étude d’œuvres (titres, auteurs, conditions, etc.), activités relatives à la réalisation (titres, composition de l’équipe, interventions de professionnels, visites, etc.).
La réalisation individuelle ou collective, sur support numérique ou analogique, a été produite dans le cadre de l’enseignement de l’année. Elle ne dépasse pas 10 minutes et doit être correctement présentée (titre, date, générique, établissement, etc.).
Le carnet de bord ne se réduit pas à un journal factuel des étapes du projet, il doit être organisé autour des principales questions cinématographiques qui ont jalonné et nourri la réalisation et le travail de l’année. Les documents qu’il présente peuvent prendre diverses formes : écrits, images, sons, etc. Pour les candidats scolarisés, les pièces du dossier doivent être obligatoirement validées par le professeur responsable de l’enseignement et le chef d’établissement. La réalisation et le carnet de bord servent de support à la prestation orale, ils ne sont pas évalués.
L’épreuve orale se déroule dans un établissement pouvant mettre à disposition du jury et des candidats les appareils de diffusion (analogique et numérique) nécessaires tant pour la préparation (une salle équipée) que pour l’épreuve (une seconde salle équipée). Le candidat doit avoir la possibilité de manipuler lui-même les appareils tant pour la préparation que pour l’exposé. Il dispose durant la préparation, outre l’extrait du film inscrit au programme limitatif, de son carnet de bord et de la réalisation audiovisuelle à laquelle il a participé pendant l’année. Le dossier de chaque candidat, fiche pédagogique, réalisation et carnet de bord, sont mis à disposition des membres du jury au moins 8 jours avant l’épreuve.
Critères d’évaluation et notation
Les candidats sont notés sur 20 points répartis comme suit : 10 points pour chacune des deux parties de l’épreuve.
Il s’agit d’évaluer les capacités du candidat à :
– attester d’une bonne maîtrise de l’écriture en images et en sons ;
– expliciter et justifier des choix artistiques, une démarche, mais aussi en analyser les limites éventuelles ;
– penser l’articulation de la théorie et de la pratique du cinéma ;
– affirmer un regard singulier et des qualités d’imagination.
Les candidats individuels et les candidats issus des établissements scolaires hors contrat d’association avec l’État
Ils présentent l’épreuve dans les mêmes conditions que les candidats scolaires. Ces candidats doivent fournir le même dossier que les candidats scolaires mais la fiche pédagogique, dont un modèle spécifique est placé en annexe 2bis de la présente note de service, peut être remplie directement par le candidat.
Composition du jury
Les candidats sont évalués conjointement par au moins un professeur ayant eu en charge un enseignement de cinéma et audiovisuel en classe terminale et par un partenaire professionnel qui est intervenu régulièrement dans l’enseignement en application des articles D. 334-21 et D. 336-20 du code de l’éducation. Toutefois, si le partenaire est dans l’impossibilité de participer à l’évaluation, le jury peut délibérer valablement. Il convient de viser cette loi lors de l’établissement des arrêtés de composition des jurys du baccalauréat.
[…]
IV. Histoire des arts, Épreuve facultative, toutes séries générales et technologiques
Épreuve orale
Durée : 30 minutes
Préparation : 30 minutes
Première partie : 10 minutes maximum
Seconde partie : le temps restant
Objectifs de l’épreuve
L’objectif de l’épreuve est de vérifier, avec des qualités d’expression écrite et orale, des compétences d’ordre culturel, critique, méthodologique et pratique qui permettent à l’élève :
– d’analyser les différents paramètres qui donnent sens à l’œuvre d’art (matérialité, relations entre forme et techniques, parcours des créateurs, inscription dans un type de société, présentation au public, etc.) afin d’exprimer à l’oral et à l’écrit un jugement critique et avisé sur l’œuvre ;
– de rendre compte du fait patrimonial, dans la genèse et l’évolution de cette notion, comme dans ses pratiques et le rôle qu’il joue dans la société d’aujourd’hui ;
– de comprendre un espace urbain ou rural par la reconnaissance des traces de son évolution ;
– d’identifier et décrire la présence du patrimoine et du fait artistique dans son environnement.
Ces compétences sont notamment :
– l’approche sensible et analytique d’un édifice, d’un tableau, d’un film, d’une œuvre musicale, d’un spectacle dramatique, d’un ballet, etc. ;
– la prise en compte dans une œuvre d’art des données techniques et formelles qui la rattachent à un moment de l’histoire, à une intention esthétique et à une aire géographique et culturelle ;
– l’identification des distinctions et des parentés entre patrimoines de culture classique et patrimoines vernaculaires et de tradition orale ;
– la reconnaissance et la description de la présence patrimoniale et artistique dans un espace donné ;
– la compréhension des résonances entre l’objet patrimonial et l’architecture ou la création artistique d’aujourd’hui ;
– la familiarité avec les structures, espaces et acteurs de l’art, de la culture et du patrimoine ;
– la construction d’un raisonnement à partir des références acquises en cours et de son expérience personnelle ;
– l’exploitation critique des diverses sources d’informations pour une production organisée et avisée à partir de celles-ci, présentée sur des supports variés.
Nature de l’épreuve
L’épreuve prend appui sur un dossier préparé par le candidat à partir de son journal de bord et visant à refléter son appropriation personnelle du programme.
Le dossier ne dépasse pas vingt pages numérotées, annexes comprises ; il débute par une introduction et s’achève sur une table des matières. Il contient :
– la présentation et l’analyse de trois ou quatre œuvres, monuments, édifices ou sites patrimoniaux, au choix du candidat et de préférence tirés de son patrimoine de proximité, chaque œuvre, monument, édifice ou site présent dans le dossier étant relié à une des questions du programme limitatif publié au Bulletin officiel du ministère de l’éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative ; les deux questions du programme doivent être présentes dans le dossier, sans qu’il soit obligatoire que ce soit à parts égales ;
– un commentaire du candidat, qui n’excédera pas deux pages, sur le bénéfice tiré de sa participation aux enquêtes, rencontres ou visites faites en terminale.
Dans ce dossier, le candidat met en valeur sa réflexion personnelle et la documentation réunie dans son journal de bord. Il illustre sa présentation de documents iconographiques, de citations de textes, d’éléments recueillis lors de voyages, de visites, d’enquêtes, etc. Cette documentation est intégrée à la rédaction selon une forme et une mise en pages laissées à l’initiative du candidat.
Celui-ci peut joindre au dossier des documents sonores ou séquences audiovisuelles sous la forme d’un CD, d’un cédérom, d’un DVD ou d’une clé USB ; en ce cas, le contenu du support joint est précisément listé dans le dossier. La présentation du dossier est soignée. Chaque document ou citation est identifié et comporte la mention claire de sa source.
Le dossier est visé par le professeur coordonnateur de l’équipe enseignant l’histoire des arts. Il est précédé d’une fiche pédagogique, dont un modèle est proposé en annexe 3bis de la présente note de service. Elle décrit le travail de la classe terminale, commune à tous les candidats d’une même classe, établie et visée par le professeur coordonnateur de l’équipe chargée de l’enseignement. Cette fiche mentionne la nature et le contenu des séances de travail de la classe, les rencontres, les visites, les recherches et les activités communes, les partenariats noués avec les institutions, structures ou lieux culturels ou patrimoniaux.
Au moins huit jours avant l’épreuve, le dossier est mis à la disposition du jury qui l’évalue durant cette période.
Modalités de l’épreuve
L’épreuve est organisée en deux parties consécutives. Avant le début de la préparation, le candidat tire au sort une des deux thématiques du programme.
Le candidat dispose de son dossier uniquement pendant le temps de préparation de l’épreuve. Pendant l’épreuve, le jury dispose du dossier du candidat et peut y faire référence à tout moment de l’entretien. En revanche, ni le candidat, ni le jury ne disposent du journal de bord.
– Première partie : le candidat présente et commente une œuvre reliée à cette partie du programme et choisie par le jury parmi celles présentes dans son dossier.
– Seconde partie : un entretien avec le jury permet au candidat de préciser sa réflexion, de justifier du contenu et des sources de son dossier, de mettre en valeur les connaissances acquises sur le programme, la portée de son engagement dans les activités suivies au cours de l’année et son intérêt pour les grands aspects de la vie artistique contemporaine et les enjeux liés au patrimoine.
Critères d’évaluation et notation
Le candidat est noté sur vingt points répartis comme suit :
– le dossier est noté sur 5 points ;
– l’oral dans son ensemble est noté sur 15 points.
Pour la répartition des points, les examinateurs veillent, en gardant à l’esprit l’ensemble des objectifs de l’épreuve et des compétences de référence, à prendre en compte les critères suivants :
Pour le dossier :
– conformité avec le programme du cycle terminal et les questions limitatives ;
– richesse, sensibilité et personnalité du propos ;
– liens à l’environnement patrimonial et culturel du candidat ou de l’établissement ;
– exploitation critique et identification des sources, intégration et référencement des documents ;
– qualités de mise en forme, correction du style et de l’orthographe.
Pour l’épreuve orale :
– maîtrise du programme du cycle terminal et des questions limitatives ;
– maîtrise du vocabulaire approprié, sensibilité de l’approche ;
– compréhension des questions, structuration et à-propos de l’exposé et des réponses ;
– précision des connaissances, œuvres et références mobilisées ;
– distance par rapport au dossier et mise en perspective de son propre travail ;
– clarté et qualité de l’expression orale.
Composition du jury
L’évaluation est assurée conjointement par deux professeurs de l’éducation nationale titulaires de la certification complémentaire en histoire de l’art ; l’un des deux membres du jury est obligatoirement spécialiste d’une discipline artistique.
Les candidats individuels et les candidats issus des établissements scolaires hors contrat d’association avec l’État
Ils présentent l’épreuve dans les mêmes conditions que les candidats scolaires. Le dossier des candidats individuels n’a pas à être visé et ne contient pas de fiche pédagogique.
V. Musique, Épreuve facultative, toutes séries générales et technologiques
Épreuve orale de pratique et culture musicales
Durée : 40 minutes
Partie A : 30 minutes maximum
Partie B : le temps restant
Pas de temps de préparation
L’épreuve est organisée en deux parties enchaînées et évaluées par le même jury. La partie A mobilise les compétences perceptives du candidat et sa culture musicale, la partie B lui permet de témoigner de ses pratiques musicales. Les deux parties de l’épreuve peuvent se succéder dans un ordre choisi par le candidat, la durée totale de l’épreuve ne pouvant excéder 40 minutes.
Une fiche de synthèse, remplie par le candidat et dont un modèle est joint en annexe 4, présente au jury les réalisations et études qui constituent le corpus du candidat élaboré tout au long de l’année scolaire. Y figurent notamment les pratiques musicales qui ont été conduites durant l’année scolaire ainsi que les orientations ayant présidé à l’étude des problématiques du programme. Ce document, dont la présentation au jury est obligatoire, n’est pas évalué mais permet au jury d’enrichir le questionnement du candidat durant les deux moments de l’épreuve.
Partie A : écoute comparée
Deux brefs extraits d’œuvres musicales, dont l’un est obligatoirement issu d’une des œuvres du programme limitatif publié au Bulletin officiel du ministère de l’éducation nationale, de la jeunesse et de la vie associative, sont écoutés successivement (au maximum à trois reprises). Guidé par les questions du jury, le candidat en réalise le commentaire comparé visant à souligner les différences et ressemblances des musiques entendues (caractéristiques, expressions, références, etc.). Certaines questions posées peuvent éventuellement s’appuyer sur un document (bref texte ou bref extrait de partition notamment) communiqué au candidat durant son interrogation et lui permettant d’enrichir sa réponse.
La fiche de synthèse permet d’élargir l’entretien à d’autres œuvres connues du candidat.
Le jury évalue les compétences perceptives du candidat et sa connaissance des problématiques étudiées dans le cadre du programme. Il apprécie également ses capacités à utiliser à bon escient ses connaissances et compétences musicales (vocales et/ou instrumentales) pour resituer les extraits entendus dans l’histoire générale de la musique.
Partie B : interprétation
Après avoir brièvement présenté la nature d’une pièce témoignant des pratiques musicales menées durant l’année scolaire, le candidat en interprète tout ou partie à l’aide de sa voix ou de son instrument, en étant éventuellement accompagné par ses partenaires habituels au lycée (quatre élèves maximum issus du lycée du candidat). Cette interprétation est suivie d’un entretien avec le jury.
L’évaluation porte sur la qualité artistique de l’interprétation (quel que soit le niveau technique auquel se situe le candidat) et sur la capacité du candidat à mettre la pièce choisie en perspective avec les problématiques du programme.
Pour l’ensemble de l’épreuve, un piano est mis à disposition du candidat. Tout autre instrument utilisé doit être apporté par les soins du candidat et sous son entière responsabilité.
Critère d’évaluation et notation
Cette épreuve est notée sur 20 points répartis comme suit :
– partie A notée sur 13 points ;
– partie B notée sur 7 points.
– Candidats individuels et candidats issus des établissements hors contrat d’association avec l’État
Ils présentent l’épreuve dans les mêmes conditions que les candidats scolaires.
Composition du jury
Chaque commission d’interrogation est composée d’au moins deux professeurs d’éducation musicale ou de musique enseignant en lycée et/ou collège.
VI. Théâtre, Épreuve facultative, toutes séries générales et technologiques
Épreuve orale
Durée : 30 minutes
Préparation : 30 minutes
Première partie : 15 minutes maximum
Seconde partie : le temps restant
L’épreuve orale est organisée en deux parties : un travail théâtral sur plateau et un entretien.
L’entretien prend appui sur le dossier du candidat (cinq à quinze pages annexes comprises) introduit par une fiche pédagogique, commune à tous les élèves de la classe, rédigée par le professeur et signée par le chef d’établissement. Cette fiche présente les questions abordées dans le cadre du programme ainsi que la démarche suivie au cours de l’année scolaire. Elle énumère les diverses activités de l’année : pratique théâtrale, spectacles vus et étudiés, rencontre de professionnels, etc. Un modèle de fiche pédagogique est placé en annexe 5 de la présente note de service.
Le dossier est élaboré et rédigé par le candidat et comprend :
– son travail personnel dans le cadre du projet collectif de la classe ;
– son parcours de spectateur ;
– un choix de travaux élaborés pendant l’année scolaire.
Il est attendu du candidat qu’il présente un point de vue réflexif et critique sur chacun des éléments du dossier précités.
Le dossier informe les examinateurs sur le travail du candidat et constitue un support indispensable à l’entretien. Il est exigible et fait l’objet d’une évaluation. Au moins huit jours avant l’épreuve, le dossier est mis à la disposition du jury qui l’évalue durant cette période.
Première partie : travail théâtral
En rapport avec le projet mis en œuvre au sein de l’enseignement facultatif théâtre au lycée, le candidat présente au jury un travail théâtral sur plateau. Celui-ci peut être individuel ou collectif. Dans ce dernier cas, chaque candidat est évalué individuellement.
Le jury peut faire retravailler le candidat immédiatement après sa prestation et, en vue d’enrichir le travail présenté initialement, lui proposer plusieurs exercices à réaliser. Cette reprise de jeu fournit les éléments d’un dialogue avec le candidat et permet de mesurer sa capacité à analyser sa pratique.
Sur proposition du candidat, il est possible que le travail théâtral prenne la forme non pas d’une interprétation scénique mais d’une proposition personnelle contribuant à un projet de mise en scène (maquette, esquisse de scénographie, costumes, etc.). Cette présentation devra être en rapport avec le projet collectif de l’année de terminale.
Seconde partie : entretien
Après un bref exposé n’excédant pas cinq minutes au cours desquelles le candidat présente son dossier et explicite ses choix et son engagement dans les diverses activités de l’année, le jury conduit un entretien portant sur les différents éléments du dossier et la présentation qu’en a faite le candidat. À cette occasion, il interroge plus précisément le candidat sur l’un des éléments que le jury aura choisi d’approfondir.
Critères d’évaluation et notation
L’épreuve est notée sur vingt points répartis comme suit :
– 10 points pour le travail théâtral ;
– 4 points pour le dossier ;
– 6 points pour l’entretien.
Composition du jury
Les candidats sont évalués conjointement par un professeur ayant eu en charge un enseignement de théâtre en classe de terminale et par un partenaire professionnel qui est intervenu régulièrement dans l’enseignement du théâtre en lycée. Toutefois, si le partenaire est dans l’impossibilité de participer à l’évaluation, le jury peut délibérer valablement.
Candidats individuels et candidats issus des établissements hors contrat d’association avec l’État
Ils se présentent à l’épreuve dans les mêmes conditions que les candidats scolaires. Ces candidats doivent constituer un dossier comprenant :
– la fiche pédagogique renseignée par chaque candidat ;
– un document de cinq à quinze pages (annexes comprises), faisant clairement apparaître leur pratique théâtrale, les divers spectacles vus et les travaux de recherche et de réflexion personnelles qu’ils ont menés à bien pendant l’année précédant l’épreuve.
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