La classe de Terminale STMG Numérique est arrivée hier à Auckland et a été accueillie au Sancta Maria College ce matin par un Powhiri Maori. En retour, une coutume et quelques danses représentant les cultures ont été réalisées par l’ensemble de la délégation calédonienne.
En arrivant dans la chapelle une centaine d’étudiants, quelques parents et des professeurs nous attendaient. Une vingtaine d’élèves a entamé le « Kapa Haka » alors que nous avancions progressivement. L’accueil néo-zélandais est à la hauteur de leur réputation : impressionnant.
Après un mot de la directrice du Sancta Maria College, la chorale nous a chanté Hare Ruia : une magnifique version de Hallelujah de Léonard Cohen (reprise dans le film Shreck pour ceux qui ne situent pas).
Nous avons ensuite expliqué ce qu’était la coutume (merci à Martin Moilou et à M. Dralu pour leurs conseils), le lien symbolisé par le manou, aussi bien avec la terre et nos ancêtres, mais aussi avec nos interlocuteurs. Tour à tour en anglais, puis en français, nous avons évoqué le thème diocésain de la Fraternité : aller vers celui qui est différent.
En présent, nous avions en effet offert au Sancta Maria College une oeuvre réalisée par une créatrice calédonienne : Delphine Tanti. Le sable provenait de différentes plages, de couleurs différentes, à l’image de nos groupes, de nos classes, de nos sociétés multiculturelles.
A la suite de ce geste, signifiant dans la société néo-zélandaise très métissée, les élèves ont pris la parole pour s’adresser directement à leurs hôtes. Ces phrases de remerciement ont été prononcées en dréhu, en tahitien, en wallisien, en paicî, en vietnamien. A l’image de la fête des Terminales, nous avons terminé par quelques danses de chez nous.
La cérémonie s’est conclue par un chant du feu directement issu de la pastorale que tous les néo-zélandais ont repris en coeur avec un plaisir à peine dissimulé.
Cette première journée à elle seule nous a donné l’impression d’une semaine, d’autant que nous avons reçu les derniers « Teddy’s » All Blaise que même la professeure d’art plastique locale nous envie !
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