Pourquoi un Comité d’éthique en Nouvelle-Calédonie ?
Doit-il être obligatoire ou facultatif ?
Jeudi 2 août 2018 de 18h à 19h30
et en 2ème partie…
Amérindiens du Dakota du Nord
Jeudi 2 août 2018 de 19h30 à 20h30
Amphithéâtre du lycée Blaise Pascal (22 rue Blaise Pascal, Anse-Vata)
Résumé de l’exposé sur le Comité d’éthique :
Un comité d’éthique est un organisme consultatif chargé de « donner des avis sur les problèmes éthiques et les questions de société soulevés par les progrès de la connaissance dans les domaines de la biologie, de la médecine et de la santé » (loi n°2004-800 du 6 août 2004 relative à la bioéthique).
Pourquoi un comité d’éthique ? Parce qu’à l’heure où le développement des sciences et des techniques a permis de rallonger considérablement l’espérance de vie humaine et où les possibilités d’intervention sur le vivant sont quasi illimitées (clonage, OGM, prélèvement d’organes, transhumanisme…), la question des limites éthiques à ne pas franchir se pose de manière de plus en plus aiguë.
Faut-il légaliser l’euthanasie ? Faut-il autoriser le clonage humain ? Devrait-on encourager les Procréations Médicalement Assistées (PMA) ou l’existence de mères porteuses ? Pourquoi se priver des progrès des bio et des nanotechnologies et refuser d’améliorer les capacités, tant physiques qu’intellectuelles, de l’humanité en modifiant artificiellement nos gènes ?
Ces questions (parmi d’autres) définissent aujourd’hui le champ de ce qu’il est convenu d’appeler la « bioéthique », à savoir le domaine qui a vocation à réfléchir sur ce qui est légitime de faire ou de ne pas faire s’agissant du vivant et de la santé. Ce sont notamment sur ces questions que les comités d’éthique, apparus dans la seconde moitié du XXème siècle, se penchent et débattent.
Si « science sans conscience n’est que ruine de l’âme » (Rabelais), il semblerait que la conscience actuelle de la science et de la technique prenne le nom de comité d’éthique. Car en l’absence de normes objectives et indiscutables qui permettraient de trancher ces épineux problèmes, à quoi s’en remettre pour guider les prises de décision ? Et si ces comités n’étaient pas actuellement les derniers garde-fou afin d’éviter des usages condamnables voire dangereux de la technoscience ?
Conférence de Gérard Sarda, président du CCENC, suivie d’échanges et de discussions.
Résumé de la deuxième partie de soirée (de 19h30 à 20h30) : nous aurons l’honneur et le grand plaisir d’accueillir des Amérindiens du Dakota du Nord (dits Sioux). Descendant de Sitting Bull et militant pour la cause amérindienne aux États-Unis, ils se battent pour l’accès à l’eau et pour la protection de l’environnement, notamment en luttant contre le projet d’oléoduc qui traverse le Dakota du Nord et leur terre sacrée.
Nous vous invitons bien entendu à venir écouter leur témoignage et leur poser des questions.
Entrée libre et gratuite
Contact : universitepopulairenoumea@gmail.com
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