L’écologie en Nouvelle-Calédonie,
où en sommes-nous ?
Jeudi 7 juin 2018 de 18h à 19h30
Amphithéâtre du lycée Blaise Pascal (22 rue Blaise Pascal, Anse-Vata)
Résumé de l’exposé :
« Le progrès se paie de manière effroyable » écrivait au milieu du siècle dernier le philosophe allemand Theodor Adorno. Que nous en soyons ou non conscients, notre modèle de développement engendre en effet des troubles et dysfonctionnements – pollution, épuisement des ressources naturelles, destruction des écosystèmes, réchauffement climatique… – qui témoignent de son essoufflement.
En Nouvelle-Calédonie, archipel tropical situé aux antipodes de la « métropole », sommes-nous vraiment épargnés par ces phénomènes qui inquiètent une part importante de la communauté scientifique internationale ? Si l’on s’interroge sur le présent et l’avenir du Pays, quels risques écologiques majeurs sont à craindre ? Quelles épées de Damoclès sont suspendues au-dessus des têtes de nos enfants ? Et plus positivement : quelles « solutions » conviendrait-il de mettre en place afin de préserver des conditions de vie décentes pour les générations futures ?
A l’heure où une consultation majeure attend l’ensemble des citoyens calédoniens, la question politique mériterait peut-être d’être abordée également sous un angle écologique en tenant compte du long terme : sachant le potentiel d’autodétermination de la Nouvelle-Calédonie (que celui-ci se traduise ou non par une quelconque indépendance), gagnerait-on à opter pour une société d' »a-croissance » (Serge Latouche), à la fois plus conviviale, autonome et économe que la société de croissance dans laquelle nous vivons ?
Conférence de Martine Cornaille, présidente d’EPLP, suivie d’échanges et de discussions.
Entrée libre et gratuite
Contact : universitepopulairenoumea@gmail.com
Share this content:
Laisser un commentaire